Senprūšu hapax legómena: baltu un slāvu leksika
Anotacija
LES HAPAX LEGÓMENA DU VIEUX-PRUSSIEN
Résumé
Lett. dial, dungans // dunkans (= lett. litt, dūkans) ‘bai’ est un couronisme dans le letton (cf. Būga RR III 191, No̠ 16). Puisque dans E les signes graphiques c et t sont souvent confondus, il est possible d’admettre, pour E 465 Cûcan= Cuncan „Brun“, la forme [*tunkan] // [*dungari]. De la même racine = *dņg- (= **dhn̥gu̯-) vient probablement slav. *gnĕdъAdj. ‘bai se. en parlant des chevaux’ cf. Kolbuszewski S. F. LP XXIX (en préparation).
Les entrées GrA 9/10 et GrG 14 du Petit Dictionnaire de Simon v. Grünau témoignent que les signes graphiques W- et M- étaient parfois confondus avec M- et W-. Sur cette base il est permis de supposer que les entrées E 439 Wilenikis et E 662 Mosuco avaient originairement la forme suivante: *„Milenikis“ et *„Wosuco“. Quant au v. -pruss. E 662 wosuco „Weʃele“ = ‘belette’ [(u̯)ōsukō (v)- ?] c’est certainement „une transposition graphique“ de nord-pol. *lasъka // *łasъ- ka ‘belette’. Le phonème initial /l/- // /l/- du lexeme polonais était probablement réalisé comme [ł] // [u̯], das la phonie v. -pruss. il a été trouvé par l’auteur allemand du E, égal à [u̯]-prothétique et par conséquent, noté par „W-“. Il semble qu il y ait aussi l’influence de la confusion, dans les dialectes polonais avoisinant le dialect v. -pruss. pomézanien, wo- ło- o-. Dans le pomézanien la confusion parallèle (= est-balt. vo- uo- o- initial) est attesté et noté par „Wo-“ initial: cf. Wogonis : Wo/a/ltis : Wobalne. – Il semble prouvé que v.-pruss. E 439 milenikis „Czeldenpfert“ = ‘cheval ambleur’ est un emprunt des dialectes du territoire kachoube: cf. kach. milník / ‘entre autres: coq qui ne chante pas au temps juste (= qui se trompe)’: pol. mylić się ‘se tromper’.
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